Un jour on s’aime et l’autre non. Imparfaits, libres et heureux.

Un jour on s’aime et l’autre non. Imparfaits, libres et heureux.

(Les extraits que je donne proviennent du livre Imparfaits, libres et heureux de Christophe André. C’est un livre qui m’accompagnait et qui accompagnait ma reconstruction il y a plusieurs années. J’ai décidé d’en faire partager mes lecteurs à nouveau (j’en avais fait bénéficier les lecteurs d’un blog qui s’appelait « Les relations humaines positives) parce que je pense que c’est un des meilleurs livres que j’ai lu pour se guérir de tout un tas de blessures en rapport avec l’estime de soi ou la confiance en soi. Je présente une structure particulière : La plupart des titres sont les titres de paragraphes que l’on trouve dans le livre. J’y mets ensuite un résumé et d’éventuelles réflexions qui me viennent. Le but de ces articles particuliers n’est évidemment pas de copier le livre mais de vous inciter à vous le procurer et à le lire et surtout à travailler avec).

Un jour on s’aime et l’autre non

Imparfaits, libres et heureux… Première partie, chapitre quatre.

Un jour on s’aime et l’autre non : les boiteries de l’estime de soi.

Burn-out

Me revoilà pour le chapitre suivant de ce livre passionnant Imparfaits, libres et heureux de Christophe André que je vous invite à acquérir car je suis sûr que comme moi il vous aidera dans votre vie si (comme moi) vous pensez que la vie que vous menez n’est pas la vie que vous méritez. « Un jour on s’aime et l’autre non.  »

Il y a deux principes essentiels pour nourrir notre estime de soi :

  • la reconnaissance sociale. C’est l’essentiel de la nourriture dont on a besoin pour s’estimer.
  • le sentiment d’efficacité personnelle. Il peut être directement lié à la reconnaissance sociale mais est parfois autonome.

Un exemple :

Vous avez écrit un livre. Il est terminé. Il est dans votre tiroir et vous aimez le travail que vous avez fait. Personne d’autre que vous n’est au courant mais vous êtes fier de ce que vous avez accompli.

Les deux sont essentiels. En effet pour se sentir fier il faut avoir accompli quelque chose. Pour que les autres parlent de vous d’une manière élogieuse, il faut que vous ayez accompli quelque chose. Bien-sûr cela ne suffit pas car c’est la façon dont nous « orientons notre existence à la recherche de ces sources d’estime de soi, reconnaissance ou contrôle », qui va compter .

Nous pouvons aussi bien saboter nos réussites que nous faire croire que l’échec n’est pas de nous mais des autres. (Je parle dans mes articles plus d’une estime de soi basse (c’est ce que je suis) que d’une estime de soi haute – c’est à dire de quelqu’un qui croit être au dessus de tout, qui croit tout réussir, qui pense que les échecs ne sont pas pour lui etc).

La reconstruction que j’ai entame voici plusieurs années, c’est d’enfin penser que je vaux quelque chose et qu’enfin j’en suis conscient. Mais bien-sûr dans ce livre l’auteur parle d’estime de soi « en général » donc de tout ce qui peut bloquer une vie que l’on se sente inférieur ou supérieur) Il y a plusieurs sources d’erreurs et de problèmes qui peuvent se poser :

  • En s’observant, se focaliser sur ce qui ne va pas au lieu d’avoir une vision globale (le problème des complexes par exemple, que nous aborderons un peu plus loin);
  • Se juger, le faire selon des critères de sévérité, d’exigence et de perfectionnisme tellement rigoureux que l’on ne peut qu’être déçu par soi (et ensuite s’en affliger ou s’en vouloir);
  • En se comparant, faire un mauvais usage de ces comparaisons (pour se rassurer ou se dévaloriser, et non pour apprendre en observant autrui);
  • Focaliser le regard et le jugement des autres : se demander en permanence ce que pensent les autres de nous et de nos actions. Et, surtout, ne pas seulement se le demander (et chercher les réponses chez les autres, en leur posant la question ou en les observant et en les écoutant vraiment), mais répondre soi-même aux questions (« comment j’étais ? – nul ! « ). Cet enfermement sur soi est l’une des caractéristiques les plus robustes et les plus toxiques (bloquant toute évolution) des problèmes d’estimes de soi. Certains patients anxieux semblent faire l’inverse, et chercher sans arrêt de la réassurance, au point de lasser leur entourage mais en réalité, s’ils posent bien les questions, ils n’écoutent pas les réponses. »

Un jour on s’aime et l’autre non : les symptômes de souffrance de l’estime de soi.

  • Obsession de soi : comme toutes les fois qu’un soucis nous hante et qu’il n’est pas résolu, les questions sur soi et son image, sa recevabilité sociale, peuvent prendre une place obsédante, pesante excessive à l’esprit de la personne, qu’elle l’avoue ou pas. Nous – ou plutôt notre image, notre moi social – devenons alors un soucis pour nous même.
  • Tension intérieur : insécurité dans les situations sociales avec une impression d’usure mentale liée au sentiment d’une surveillance par le regard des autres et aux interrogations inquiètes sur sa conformité.
  • Sentiment de solitude : Impression d’être une personne différentes des autres : plus fragile, moins compétente, plus vulnérables, plus isolée… (…)
  • Sentiments d’imposture : occasionnel ou fréquent, qui se déclenche au moindre succès, au moindre signe de reconnaissance, et enclenche la lancinante question : « Est-ce que ce qui m’arrive, je le mérite vraiment ?  » Ou cette autre :   » Et maintenant, vais-je être à la hauteur de ce succès ? « 
  • Comportements inadéquats par rapport à nos intérêts : (devenir désagréable lorsqu’on se sent jugé) ou nos valeurs (essayer d’impressionner, de rabaisser autrui alors que cela ne correspond pas à nos valeurs personnelles. Se voir faire ce qu’il ne faudrait pas faire, mais les faire. Accomplir des choses qui nous horrifient, nous attristent ou nous exaspère (…). Parfois, se laisser aller à ses « mauvais penchants » peut offrir une délectation morose et paradoxale : comme une habitude de défaite de soi presque sécurisante, car familière (cela fait tant d’années que l’on procède ainsi) et peu coûteuse en énergie sur le moment.
  • Tendance à l’auto-aggravation lorsqu’on va mal : D’assez nombreux travaux ont étudié ce penchant irrésistible des personnes à basse estime de soi à partir en vrille lorsqu’elle commencent à avoir le blues, et à ne pas faire alors ce qu’elles devraient faire si elles voulaient aller mieux.
  • Procéder à des choix de vie contraires à nos envies, à nos intérêts, à nos intuitions. Même si ces attitudes ne sont pas heureusement, si fréquentes, elles n’en restent pas moins étonnantes. (se marier avec un quelqu’un qu’on aime pas juste par peur de rester seul… )
  • Difficulté à demander de l’aide : Paradoxalement, ce sont les personnes à bonne estime de soi qui demande le plus facilement de l’aide à autrui. Elles ne se sentent pas dévalorisées de devoir le faire : c’est normal de s’aider entre humain, non ?
  • Dépendance excessive envers les normes et les codes des groupes sociaux, à propos de l’apparence de son corps, de la mode, de son vocabulaire, de ses possessions matérielles, des règles implicites de bonne manières…
  • Faire semblant : d’être fort, d’être faible, d’être indifférent…
  • Tentation du négativisme : de rabaisser tout le monde, de ne voir que les mauvais côtés, les mesquineries, les choses sombres, ou tristes… L’intolérance aussi, à tout ce qui remet en cause nos valeurs et nos certitudes, est sensible aux oscillations d’estime de soi : plus on doute de soi, moins on supporte ceux qui nous font douter, les contradicteurs, les étranger, ceux qui n’ont pas le même avis ou la même vie que nous.
  • Problème avec la remise en question : Trop permanente et lancinante, chez les personnes à basse d’estime de soi. Difficile ou impossible chez les personne à haute estime de soi fragile, qui, face à ce qui pourrait leur apprendre, préfèrent nier leur responsabilité, détourner le regard, ou « tourner la page » ( Je connais des gens qui devraient lire ce passage là… puis tout le livre et même plusieurs fois !!!!!! )
  • Caractère excessif des émotions négatives (honte, colère, inquiétude, tristesse, envie…) par leur fréquence, leur intensité, leur durée, leurs répercussions comportementales et relationnelles, et les milles dégâts au quotidien qu’elles entraînent… « 

Un jour on s’aime et l’autre non : jusqu’où peuvent aller les problèmes d’estime de soi :

Les troubles de l’estime de soi sont un peu les « grands aggravateurs » de toutes les formes de difficultés. Ils sont un facteur de risque lorsqu’ils sont associés à des maladies psychiques (dépressions, anxiété, phobies, etc.) ou à des problèmes d’autocontrôle de la vie quotidienne…

Alors si vous aussi vous avez besoin d’avancer, peut-être que ce livre ne suffira pas. Il vous faudra aussi des séances chez un psychologue (j’ai fait ce travail là aussi.) Il faut aussi un travail sur soi, réfléchir à ce que l’on veut, prendre des décisions etc

Et puis, le coaching comme pour moi pourra vous faire avancer. Il permets de vous mettre en action mieux que bien d’autres choses. Tous les conseils que vous pouvez rencontrer dans les livres, chez vos amis, chez des professionnels auront moins d’efficacité qu’une séance de coaching à partir du moment où vous aurez trouvé votre objectif.

 

L’article précédent est là.                                                                           l’article suivant est ici.

Jobsora

Dominique DUDON

Je suis un passionné de... beaucoup de choses : les nouvelles technologies, internet, les sciences, la nature, la musique... Mais par dessus tout, je suis passionné par l'HUMAIN ! Je pense que nous sommes tous capables de faire de grandes choses. Nous sommes capables d'aller au-delà des apparences. Je m'efforce dans la vie de trouver chez les autres une occasion de leur dire combien ils sont bons, ils sont beaux. Et l'ambition de ce blog, c'est de vous dire que malgré les apparences, vous pouvez "changer de vie". Laissez moi vous accompagner sur ce chemin ! ;-)

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Le coaching – A quoi ça sert ?

Futur'En'Action

Que cherchez-vous ?

Ma vision, c’est que toute femme ou tout homme peut faire de sa vie un succès, quelque soit la définition que vous mettez au mot « succès« .

Et ce qui fait la différence entre vous qui avez l’impression de n’avoir pas de succès et ceux qui en ont, c’est qu’il vous manque un ou plusieurs éléments dans votre vie pour progresser.
L’un d’eux, c’est la confiance en vous, c’est l’élément le plus fréquent, mais il y en a d’autres.

Mais qu’est ce qu’un COACH et comment je peux vous amener à réussir ?

Un coach peut permettre à son client de faire émerger en lui tous ces potentiels.

Nous sommes dotés de capacités que pour la plupart nous n’avons jamais explorées.
Les causes les plus fréquentes sont l’éducation, l’école, l’université, la manière dont on est managé dans une entreprise…
Il n’y aucun jugement, c’est un constat basé sur l’expérience.
Nous n’avons donc pas appris à utiliser nos capacités et donc, nous croyons souvent ne pas en avoir.
Je suis là pour vous amener à prendre conscience de vos possibilités et vous aider à les mettre en œuvre.

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